Si l'installation a eu lieu par la compilation des sources il a fallu préciser dans le fichier Makefile l'emplacement du fichier de configuration, smb.conf. Il se trouve généralement dans /etc, mais il peut être placer ailleurs. En raison des habitudes prises ce n'est toutefois pas conseillé.
Sinon si vous avez installé une distribution Linux dans laquelle Samba est installé en paquetage, il doit déjà exister un fichier smb.conf dans /etc.

Il est composé de plusieurs sections, identifiées par un nom unique. Chaque section définit des partages de disque ou d’imprimante accessibles aux clients ouvrant une session avec le serveur Samba.
Ce fichier accepte 200 options qui fixent les interactions de samba avec le réseau environnant.

Ce fichier est conçu comme un script *.ini sous Windows pour permettre justement aux administrateurs Windows de le configurer.

Le fichier /etc/smb.conf peut être, bien sûr, édité manuellement à l'aide de n'importe quel éditeur mais depuis peu des outils graphiques permettent une édition automatique sans risque d'erreurs de syntaxe ou de logique.

Les 2 outils les plus connus utilisent un navigateur web, ce qui simplifie la vie de l'administrateur. Il s'agit de SWAT (Samba Windowed Administration Tool) et de WEBMIN qui est en passe de devenir l'outil graphique de configuration universel pour Linux ou même Unix. En effet WEBMIN permet de configurer a peu près tout sous Linux et, en plus possède une passerelle directe avec SWAT.

Le fichier, /etc/smb.conf indique quelles ressources système seront partagées dans le réseau et quelle restrictions ou droits on veut mettre en oeuvre.
Le fichier etc/smbd.conf est divisé en sections identifiées par une entête, comme, par exemple, [global], [homes], [printers], etc...

La section [global] :

Elle définit quelques variables communes pour le partage de toutes les ressources. C'est à dire que les options définies dans cette section s'appliquent à tous les autres partages. Mais une option définie dans GLOBAL peut être reprise et modifiée dans une autre section.

[global]

• Nom du groupe de travail comme sous Windows workgroup = Mon_groupe_de_travail
• Description du serveur server string = Serveur Samba Linux
• Liste des adresses de machines autorisées à accéder au serveur Samba.
  Par exemple pour donner l'accès au serveur Samba pour les machines
  appartenant au réseau 129.182.74 et à l'interface locale (loopback 127). hosts allow = 129.182.74 127.
• localisation du fichier de configuration des imprimantes partagées printcap name = /etc/printcap
• localisation et identification du fichier de log:
  logfile=/var/log/samba/log_de_Samba
• Niveau de sécurité :
• user : samba vérifie de login et le mot de passe de l'utilisateur
  et lui ouvre une session samba
• share : samba demande le login au début et ne demandera le mot de passe
  uniquement en cas d'accès à une ressource protégée par mot de passe
• serveur : samba délègue la vérification du login et du mot de passe à une autre serveur security = user
• Résolution des noms NetBIOS par DNS dns proxy = no

La section [homes]:

La section [homes] permet à un utilisateur du réseau d'accéder à son répertoire d'accueil (et uniquement au sien) sur la machine Linux qui joue le rôle de serveur Samba. Pour cela il doit, bien sûr, posséder un compte avec login et mot de passe l'hôte Linux. Si un client tente de se connecter à un partage ne figurant pas dans le fichier smb.conf, samba recherche un partage [homes] dans smb.conf.
S'il existe, samba considère que le nom de partage représente un nom d'utilisateur unix que l'on recherche alors dans la base da mots de passe du serveur samba.
Si nom utilisateur existe, samba considère qu'il s'agit d'un utilisatuer unix voulant se connecter à son compte personnel, samba crée ce partage.

La section [printers] :

Cette section permet de définir le partage d'un ensemble d'imprimante. Un nom de partage personnel peu aussi être attribué pour une imprimante spécifique.
Comme on l'a vu pour le section [homes], si le nom de partage n'est pas défini dans smb.conf et ne figure pas dans la base de mots de passe, samba regarde s'il s'agit d'un partage d'imprimante.

Pour le bon fonctionnement de Samba, vous devez démarrer les démons smbd et nmbd, selon l’une des trois méthodes suivantes :

Démarrage manuel en mode démon:

# /usr/local/samba/bin/smbd -D
# /usr/local/samba/bin/nmbd -D

Démarrage à l’aide d’un script:
Pour lancer les processus de Samba comme démons autonomes, ajoutez au script de démarrage Unix standard les commandes précédentes. Mais cette méthode s'adresse à des utilisateurs confirmés.

Démarrage à partir du démon Inetd:
Cette méthode est plus économique en mémoire. Si elles ne sont pas encore définies, entrez les deux lignes suivantes dans /etc/services et /etc/inetd.conf:

netbios-ssn 139/tcp
netbios-ns 137/udp

• arrêtez les éventuels processus smbd ou nmbd.
• envoyez un signal de déconnexion (HUP) à inetd. À la réception du signal HUP, inetd relit son fichier de configuration.

# ps -u inetd
# kill -HUP id_processus

Samba est maintenant disponible et actif.