SNMP pose un problème de sécurité particulier. Une plate-forme de gestion a l’habitude de communiquer avec des dizaines ou quelquefois des centaines d’agents. Si le même mot de passe est utilisé par chaque agent, on court le risque qu’un des agents soit volé ou compromis. Le mot de passe serait alors connu et pourrait être utilisé pour administrer tous les autres agents du même domaine d’administration.
Une solution serait d’utiliser un mot de passe différent pour chaque agent. Ceci est toutefois impraticable car il n’est pas raisonnable pour un administrateur de connaître des dizaines voire des centaines de mots de passes différents.
Avant de
localiser, il nous faut une chaîne de caractères qui soit unique à chaque
agent (Au minimum, cette chaîne doit être unique dans le domaine administratif).
Avec SNMPv3, on utilise le ContextEngineID. Cette chaîne
est générée par un ensemble de données comme : l’adresse MAC de la carte
Etherner, l’adresse IP, des nombres aléatoires ou une chaîne spécifiée
par l’administrateur. La figure ci dessous montre le mécanisme de localisation du mot de passe :
C’est le mot de passe localisé qui est mémorisé dans l’agent et qui est utilisé par la plateforme. Le mot de passe localisé est utilisé dans l’authentification et l’encryption des paquets SNMPv3. Les détails de la localisation sont décrits dans le RFC2274. Cette étape est très coûteuse en temps processeur. |