Les méthodes de gestion mémoire que nous venons de voir ont toutes un défaut majeur qui est de garder l'ensemble du processus en mémoire, ce qui donne :
Nous avons commencé par présenter des algorithmes de gestion de la mémoire qui utilisent le concept de base suivant:
l'ensemble de l'espace logique adressable d'un processus doit être en mémoire pour pouvoir exécuter le processus.
Cette restriction semble à la fois raisonnable et nécessaire, mais aussi très dommageable car cela limite la taille des processus à la taille de la mémoire physique.
Or si l'on regarde des programmes très standards, on voit que:
Avec la mémoire virtuelle, la mémoire logique devient beaucoup plus grande que la mémoire physique.
De nombreux avantages:
Comme les utilisateurs consomment individuellement moins de mémoire, plus d'utilisateurs peuvent travailler en même temps.
Avec l'augmentation de l'utilisation du CPU et de débit que cela implique (mais pas d'augmentation de la vitesse).
Moins d'entrées-sorties sont effectuées pour l'exécution d'un processus, ce qui fait que le processus s'exécute (temps réel) plus rapidement.