Allocation de mémoire pour le noyau

Pourquoi ce site ?

Ce site a été réalisé par Baptiste Mathus dans le cadre des exposés système du cours de Dominique Revuz, maître de conférence à l'université de Marne La Vallée et directeur de la filière informatique réseaux du dispositif Ingénieurs 2000.

Comment faire pour que ce site ne soit pas qu'une pâle copie de celui-ci ?

Et bien, cela ne va pas être facile. D'autant plus que les explications fournies ici sont pour la plupart issues de la compréhension de la technique expliquée dans l'article de SOS lié à la gestion de la mémoire pour le noyau.

La présentation effectuée a en effet été réalisée avec pour principale ressource documentaire les articles parus dans Linux Magazine et le code associé disponible sur le site de SOS, noyau développé dans un but pédagogique par Thomas Petazzoni et David Decotigny. Les ressources en question permettent déjà de s'occuper un bon moment lorsque le monde des systèmes d'exploitation vous est inconnu.

L'objectif du site sera donc clair : expliquer avec des mots, des schémas différents et supplémentaires les concepts utilisés dans SOS. Ce site possède cependant un très léger avantage : vu la complexité du concept et la limitation en nombre de pages publiables dans l'article de Linux Magazine, les auteurs ont dû ne montrer qu'une toute petite partie du code correspondant. On tentera donc d'accentuer ce point ici, puisque le reste est déjà expliqué de façon complète dans l'article original.

Cinq exposés ont été consacrés à la présentation de Sos cette année, celui-ci se trouve être le dernier de la série.

Rappels

L'allocation de mémoire

Dans les parties précédentes, on a expliqué comment faire booter le noyau, comment gérer les interruptions et la segmentation, la mémoire physique en la découpant par zone de 4ko et la pagination.

Bien évidemment, dans un environnement de programmation classique, on a souvent besoin d'utiliser des zones bien plus petites que 4ko, souvent en grand nombre.

Il s'agit donc de trouver une solution permettant au noyau du système d'exploitation d'utiliser des zones de mémoire plus petites que 4ko.

On se propose donc d'expliquer une façon de répondre à cette problématique.