La sauvegarde : Bacula
Principes
Stratégies de sauvegarde
Client
- Des outils intégrés au système d'exploitation tels que les "points de restauration" que l'on peut exécuter avant d'installer un nouveau logiciel et qui remettront le système en l'état d'avant l'installation si l'utilisateur le demande ;
- Des logiciels capables de faire une image parfaite du système à un moment donné (image appelée un "ghost", mot qui signifie "fantôme" en anglais) ; cette image sera stockée sur l'ordinateur lui-même ou sur un support externe.
Serveur
Internet
- Minimiser le risque de perte puisque le site est géré par un professionnel qui fait lui-même des sauvegardes,
- Accéder à ses données à partir de n'importe quel ordinateur connecté à Internet,
- Souvent le coût de cette prestation est modique, parfois même gratuit pour les petites sauvegardes.
Au cours des années 1975–95, la plupart des utilisateurs d'ordinateurs personnels (PC) associaient principalement le terme "backup" au fait de faire des copies sur disquettes. Avec le développement de micro- ordinateurs mieux équipés, les utilisateurs personnels ont adopté des supports plus performants : disques optiques (CD-ROM ou DVD), clés USB. De même, les ordinateurs intègrent des fonctions de sauvegarde de plus en plus évoluées, par exemple :
La sauvegarde s'inscrit dans une démarche plus globale qui consiste à assurer la continuité d'activité d'un système informatique ou, en cas de défaillance, son redémarrage le plus vite possible. Cette démarche est souvent formalisée dans un document qui peut porter des noms divers, par exemple le "PRA" (plan de reprise d'activité) ou le "PS" (plan de secours), et qui fait appel soit à des automatismes (ex. donner l'alerte en cas de coupure de courant ou de perte d'accès à une unité de stockage) soit à des gestes manuels (ex. remplacer des bandes magnétiques défectueuses). La tendance est à l'automatisation, réputée plus sûre dans les situations d'urgence que les opérations manuelles.
En terme de support, les serveurs ont depuis toujours requis des supports à grande capacité de stockage. La bande magnétique a longtemps été le principal vecteur, du fait de sa grande capacité, de son coût faible (par rapport aux autres supports), de sa capacité de réutilisation et de sa relative stabilité au temps et à l'usure. Puis sont venus les cartouches numériques (bandes magnétiques intégrées dans un boîtier plastique type DAT, DLT, SDLT, LTO), les disques durs et plus récemment les médias optiques, réinscriptibles ou non, tels que les CD-R, DVD-R ou formats similaires.
Aujourd'hui, les copies de sûreté dites "en ligne" deviennent populaires et, avec la banalisation des connexions Internet à large bande et à haut débit, de plus en plus d’utilisateurs recourent à ce type de service de sauvegarde. Elles consistent à se connecter à un site Internet, appelé "hébergeur", et à y transférer ses données. Les avantages sont multiples :
L'inconvénient majeur est de laisser ses données à disposition d'un tiers qui peut à loisir les consulter, les modifier, les dupliquer, les publier ou en faire commerce ; et même les rendre indisponibles (cas des faillites, rachats de sites par des concurrents, ou différend commercial avec l'hébergeur). Évidemment, des dispositions contractuelles viennent réguler ces risques mais elles ne peuvent empêcher l'hébergeur d'agir techniquement de façon malveillante. Une des parades à la consultation abusive consiste à chiffrer /crypter les données. Un autre inconvénient vient des limites imposées sur le stockage ou la récupération des données : pour maîtriser l'usage de ses disques et de sa bande passante, un hébergeur peut limiter contractuellement son client à un volume de stockage ou de données consultées au-delà duquel il bloque l'accès aux données.
Méthodes de sauvegarde
Complète
Incrémentale
Différentielle
L’objectif de la sauvegarde totale (parfois sauvegarde totale ou en anglais full backup) est de réaliser une copie conforme des données à sauvegarder sur un support séparé. Néanmoins, pour de gros volumes de données, la sauvegarde complète peut poser des problèmes de lenteur (si les données sont modifiées en cours de sauvegarde), de disponibilité car elle crée des accès disques longs et intenses ou encore de coût étant donné la capacité nécessaire. En revanche elle permet d’obtenir une image fidèle des données à un temps t.
La sauvegarde différentielle (en anglais differential backup) se focalise uniquement sur les fichiers modifiées depuis la dernière sauvegarde complète, ce qui la rend plus lente et plus coîteuse en espace de stockage qu’une sauvegarde incrémentale mais également plus fiable car seule la sauvegarde complète est nécessaire pour reconstituer les données sauvegardées.
La sauvegarde incrémentale (en anglais incremental backup) consiste à copier tous les éléments modifiés depuis la sauvegarde précédente. Ce type de sauvegarde est plus performant qu’une sauvegarde totale car elle permet de se focaliser uniquement sur les fichiers modifiés avec un espace de stockage plus faible, mais nécessite en contrepartie de posséder les sauvegardes précédentes pour reconstituer la sauvegarde complète.