Analyse des performances d'un réseau grâce à IPSLA

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Aller plus loin sur les opérations IPSLA

Test ICMP ou UDP ?

A cause des politiques de priorités pouvant être appliqué, un routeur peut mettre 10ms à traiter un paquet entrant et ce temps n'est pas forcement représentatif de l'état du réseau en situation normale, c'est pourquoi IPSLA utilise un système de timestamp pour marquer ses paquets : c'est ce qu'on appelle le RTT (Round Trip Time). Pour que ce principe fonctionne il est impératif que les deux équipements soient synchronisés sur le même serveur NTP (Network Time Protocol).

Nous avons vu précedemment qu'il y a deux façon d'obtenir des informations concernant l'état du réseau (gigue, paquets perdus et latence) : soit en UDP soit en ICMP. En UDP, le calcul se fait avec RTT tandis qu'en ICMP il n'y a qu'un seul timestamp et voici les écarts que l'on peut constater si l'on demande le temps d'aller-retour sur un routeur chargé à 90% :

Activation des sondes

Sur le maitre

Pour le maitre, les commandes dépendent des opérations a effectuer. La commande pour chaque test a été donnée dans la partie précédente.

Sur l'esclave

Pour qu'un équipement Cisco se transforme en responder il faut lui entrer la commande suivante en CLI :

Router(config)# ip sla monitor responder

Pour qu'un serveur réponde à des opérations, il faut qu'il écoute sur le bon port (cas des TCP connect par exemple) ou que la réponse aux pings soit activé (cas des ICMP echo par exemple)

Confection plus fine des paquets

Une fois que le choix des tests a effectué à été fait, il faut définir un certain nombre de paramètres supplémentaire comme le nombre de paquets à envoyer à chaque opération, la taille de ces paquet, l'intervalle à respecter entre l'envoi de chacun de ces paquet et la fréquence de répétion de cette opération Ces décisions se font en fonction du besoin, de la topologie du réseau et des scénarios de tests préparés.